Questionnements sur la remise en question, le changement et le bonheur

J'ai envie d'écrire cet article, mais je n'arrive pas vraiment à trouver les mots. C'est par conséquent un peu brouillon... (euphémisme ?) J'espère que vous me pardonnerez.

Pas de photos, sauf au début. Désolée pas désolée. J'ai déjà dit que j'ai pas envie de bloguer comme il faut.

En ce moment je me pose des questions sur la remise en question et le changement (et le bonheur). La tendance est à la perpétuelle remise en question. Je trouve que cette notion est assez contraire au fait de se "trouver, soi".

Car on dit beaucoup qu'il faut se tromper pour réussir, qu'il n'y a pas de vrai échec mais plutôt des progrès. Que l'erreur est humaine.
Et c'est bien vrai. Enfin je crois ; personne n'a su marcher du premier coup, ni lire. Quand on commence un sport on a l'impression d'être nul, et puis on progresse. Au piano quand j'ai une difficulté je la travaille petit à petit, lentement puis plus rapidement.

C'est normal. La progression est normale.

Sauf qu'on nous dit qu'il faut beaucoup se remettre en question. Voire constamment. Qu'il ne faut rien considérer comme acquis, qu'il faut chercher de nouvelles informations. Et je pense que cela peut être un frein pour "nous". Je veux dire, l'Homme a besoin de certitudes ; par exemple, quand on est dans l'attente des résultats pour un examen on est en tension, on VEUT savoir. Et après on est soulagé. Et cette remise en question est nécessaire, pour l'écologie par exemple, qui me tient à cœur. Il faut repenser ses convictions, son mode de consommation.
Mais avec des limites je crois. Car si on se remet trop en question on est perdu, et ça n'avance à rien. Il existe des milliers d'idées, de concepts, sur le vaste océan d'Internet, décortiqués, vendus comme les meilleurs. On est perdu, on ne sait plus à quelle école se fier. Et au final la remise en question ne sert à rien.

Je ne dis pas qu'il faut arrêter d'apprendre, loin de moi est cette idée. Juste qu'à un moment il ne faudrait pas avoir peur de s'affirmer, avec SES valeurs, auxquelles on a pu réfléchir et qu'on a peut-être réinventer (et qui peuvent aussi évoluer).

Il faut un peu se trouver, je crois.
Et c'est pourquoi je ne suis pas fan de toutes les tendances qu'on voit partout, l'huile de ceci, la crème de cela, cette méthode miracle pour produire 0,0005 grammes de déchets par mois (j'exagère). Je ne critique absolument pas, enfin je désapprouve un peu si vous suivez ces tendances juste pour suivre. Sans vraie raison. Et que six mois plus tard, quand la nouvelle tendance sera au spray vaporisant, vous avez complètement oublié la chose précédente.
Il ne faut toutefois pas tomber dans les extrêmes, hein, on peut évoluer, d'ailleurs on évolue. Mais quand on suit la mode, on évolue mais de manière un peu idiote, car irréfléchie. Même si on n'est pas idiot.

Par contre, si vous adoptez cette huile parce qu'après avoir fait de recherches, vous pensez qu'elle conviendra à votre peau, et que vous êtes VRAIMENT intéressé par l'écologie et le respect de l'environnement, alors soit. Je suis contente pour vous. Et je pense que ce que vous faites est bien (sauf si votre passion est de dépiauter les lapins sauvages)(vivants bien sûr).

En fait, il faut faire preuve d'esprit critique. Et arrêter de suivre comme des moutons (ou je devrais dire des poneys. Vous verriez les poneys où je fais de l'équitation, ils restent toujours en groupe dans leurs dizaines d'hectares de terrain. C'est fou) (hum).
Une remise en question, voire plusieurs, mais pas constantes, sinon on ne sait plus à quel dieu se vouer. On se perd à travers les vies d'autres personnes, et on oublie qu'on est... eh bien soi ! Même si être soi implique de changer, en fonction de nous. (vous suivez ? ^^)


Et pour revenir à tout à l'heure, est-ce normal, dès qu'on réussit quelque chose du "premier coup", même si ce n'est pas parfait, de se demander si ce qu'on a fait est bien, de se sentir coupable si on a réussit "facilement" ? Ne faut-il voir du mérite que quand c'est difficile ? Car la facilité peut venir d'un travail en amont, peut-être moins visible, d'un effort sur le long terme. Par exemple à l'école : on peut croire que j'ai des facilités dans certaines choses (je ne veux pas me vanter), peut-être, mais j'ai aussi travaillé dès mon plus jeune âge à l'école. Appris mes mots pour les dictées, puis pour les interros et DS. Alors je ne pense pas être bête, mais mes "facilités" parfois (bon, pas en maths XD) sont peut-être dues à un travail constant sur le long terme. J'ai peut-être plus de bases que les personnes qui se sont mises au boulot vers la 4e ou après.Ce n'est qu'une hypothèse.
Et bien sûr, les personnes ayant fait quelque chose de difficiles ont du mérite. Les autres aussi, donc. En fait, ça dépend des cas.
Je crois que vous n'êtes pas très avancés...

Et donc l'estime de soi compte aussi, pour se sentir bien. On a le droit de s'auto-congratuler, sans devenir arrogant bien sûr XD. Et même s'il nous reste encore du chemin à parcourir. On est déjà plus proche de ce qu'on veut obtenir. Comme utiliser un escalier pour gravir une montagne abrupte (tiens, la Montagne des Dieux par exemple - c'est un lieu dans le roman de fantasy que je suis en train d'écrire) (oui j'ai osé dire "roman"), au lieu d'être jeté au sommet par un hélico.


Et je crois que la remise en question perpétuelle amène une insatisfaction. Car ce n'est jamais assez bien, il faut mieux. (Et le mieux est l'ennemi du bien.) Et on cherche toujours quelque chose qui nous manque, au lieu de se concentrer sur ce qu'on a déjà. Combien d'articles trouvons-nous sur la toile nous donnant 10 astuces pour être plus heureux, etc. ? Je ne vous blâme pas si vous en écrivez. Je trouve juste ça un peu triste, comme si, dans notre quête de perfection, on voulait toujours autre chose. Insatisfaction, disais-je.

Bien sûr, jamais les extrêmes comme disais-je. On doit aussi changer au bout d'un certain temps, sinon on s'ennuie, on déprime.

Il y a quelque chose que je n'arrive pas à écrire, formuler : je crois que c'est le fait que toujours avoir envie de changer fait comme si on était éternellement dans la nouveauté, sur un nouveau départ, et rejoint l'insatisfaction.

Et si on est bien comme on est ? Si on se sent bien ? Parfois, il n'y a pas à trouver à tout prix quelque chose à modifier en nous, si on réfléchit régulièrement.

Parce que tous ces conseils sur les gardes-robes éthiques, etc. Je trouve ça super que ça se "démocratise". Mais une fois que les personnes auront une garde-robe éthique ? Je crois que beaucoup chercheront quelque chose d'autre à améliorer. Sans prendre le temps de "savourer" leur avancée. Elles se diront toujours "c'est pas assez". (bon, je suis un peu perfectionniste moi-même... mais je profite plus de trucs simples ! Si j'ai réussit quelque chose, je m'autorise à être satisfaite, sans me dire direct "il y a encore ça et ça et ça à travailler !"). Je trouve ça un peu dommage, d'un côté.

Je change, en ce moment. J'ai l'impression de me "trouver" de plus en plus (c'est bizarre comme expression je sais, sorry). Mais j'apprécie aussi mes petites victoires. Je crois que je suis du genre à me satisfaire de petites victoires (ça me fait penser à Laurent de Prince Captif - excellente saga, au passage).

Je vous laisse cet article de Théorisation de Nous-Mêmes, qui parle hyper bien du bonheur, de la joie... et de la différence entre les deux ! :)


Donc... article très décousu, fidèle à mes promesses ;)
Je voudrais beaucoup avoir votre avis là-dessus, sur les concepts un peu abstraits que j'ai évoqués. Alors... à vos alphabets :D (j'utilise ce mot car je ne sais pas si vous êtes sur ordinateur ou écran tactile, et les écrans n'ont pas de "clavier" comme je l'entends, c'est à dire avec des touches en relief).

Bisous<3
Nymeria